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Le fonctionnement de l'épicerie

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Son inédit

Pyronnet, Bernard (Informateur) ; Pyronnet, Madeleine (Informateur) ; Loddo, Daniel (Enquêteur) ; Lamouline, Olivier (Enregistrement)

G 1008 A

EPICERIE ; ALIMENT D'ORIGINE VEGETALE ; POISSON (ALIMENT) ; FROMAGE ; OBJET DOMESTIQUE ; SUCRERIE ; ENTRETIEN DE LA MAISON ; MERCERIE

Contenu dans

Le fonctionnement de l'épicerie : les denrées étaient en vrac. Les légumes secs et sucre étaient en balles de jute de 100 kg pesés devant le client. L'huile d'arachide en barrique de 200kg (elle gelait l'hiver, il fallait la chauffer) distribuée au moyen d'une pompe. Les livraisons arrivaient d'Alban. Le père de Bernard torréfiait le café deux fois par semaine, il avait une grande renommée. Vente de malt et chicorée en petits paquets. On pesait le poivre en grains devant le client et on le moulait au comptoir. Au moment du masèl on vendait beaucoup plus de sel et de poivre.
Sur le comptoir : la balance, le moulin à poivre, les bonbons en bocaux : pralines (arachides enrobées de sucre coloré).
La morue séchée était livrée en caisse, vendue salée. Les clients l'achetaient entière ou à moitié et devait la dessaler, puis ils la consommaient rôtie ou en "merlussada" l'hiver pendant le Carême notamment. Les barils de sardines : les petites dites "sardils", les gros poissons s'appelaient "gendarmes", on les achetait surtout au moment du vin nouveau car ils donnaient soif et les gens buvaient davantage. Les barils d'olives vertes (dans le ragout de pommes de terre et de carottes).
Ils se mirent à vendre du fromage quand ils acquirent un réfrigérateur.
Allumettes, bougies, pétrole (l'électricité arriva vers 1936), carbure.
Chocolats Meunier et Aiguebelle.
Pour avoir des tarifs intéressants ils ne commandaient qu'une marque (rarement deux) d'une denrée (1 huile, 1 savon, 1 café, etc.). Pour obtenir des prix ils commandaient à des représentants de commerce qui se servaient directement dans les fabriques : Dardé et Gayrard à Albi.
Le savon de Marseille en "pierres" (que l'on mettait à sécher sur la cheminée sinon il fondait trop), la lessive Lacroix et l'eau de javel en bouteille.
Ils vendaient un peu de mercerie : coton à repriser, fils, aiguilles à repriser et tricoter, laine, bas. ils vendaient beaucoup de vaisselle : assiettes, plats, tasses.

Niveau d'autorisation : 0

Cotation original : G 1008

Description technique original : cassette DAT

Localisation : Domicile Daniel Loddo

N° index ou pagination : 10

Fonds : CORDAE/La Talvera

Lieu de consultation : CORDAE/La Talvera, salle de documentation

Droits : CORDAE/La Talvera

Autorisation consultation : Consultation libre et copie sur autorisation

Genre : ENTRETIEN

Nature : enquête

Commune d'enquête : TREBAS

Date d'enregistrement : 2000-01-07

Langue : français

Durée : 23min

Qualité technique : très bon

Matériel d'accompagnement : Carnet de terrain

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