Linda évoque son travail et celui de sa famille. Elle a travaillé dans une chapellerie de Septfonds.Elle cousait le chapeau de paille. Il y avait beaucoup d'usines de chapeaux à l'époque, Linda en cite quelques noms.
Elle raconte comment elle a appris le français. A Septfonds il n'y avait pas beaucoup d'italiens, ils étaient plutôt du côté de Moissac. Linda parle de sa famille en Italie. Dans sa région on parle un dialecte.
Tous les deuxièmes samedis du mois de juillet, il y a une fête du chapeau sur la place de Septfonds, on montre la fabrication des chapeaux. Dans son usine, ils faisaient des chapeaux de toutes sortes.
Linda parle du fonctionnement de l'usine (horaire, salaire, postes occupés, aménagement de la fabrique).
Les chapeaux pouvaient être teints. C'est essentiellement des femmes qui y travaillaient mais les hommes faisaient les formes. Linda évoque d'autres personnes qui travaillaient à l'usine. Le métier de couseuse était difficile, il fallait prendre le coup de main. Quand un chapeau était raté, on le démolissait et on recommençait. On parlait occitan et français dans l'usine. Linda cite des termes techniques : la paille qui s'appelait le motelet, la palhòla, ... Linda évoque la gentillesse de son patron et le fait qu'elle a été naturalisée française avec sa famille.
Sa belle-fille, Josiane, a aussi travaillé à l'usine mais elle travaillait le cuir et la toile. Elle donne des noms de patrons d'usines. Josiane, au contraire de sa belle-mère, a occupé plusieurs postes. Il n'y avait pas d'apprentissage pour travailler à l'usine.
Linda parle de spécialités culinaires italiennes qu'elle fait.