Les fêtes de quartiers : le 14 juillet était aussi important que le 15 août. L'orchestre de Saint- Juéry était trop cher donc venait celui de Miolles. L'orchestre faisait le tour du village à pied pour clôturer la soirée. La fête commençait le samedi soir pour faire travailler les cafés. Durant la journée, l'orchestre se déplaçait de café en café et de maison en maison pour l'aubade. Les gens donnaient de l'argent et le comité donnait un pot de fleurs, un gâteau. "Lo garda" était payé par la mairie pour annoncer les nouvelles. Les gens restaient dehors le soir pour échanger des informations et les enfants jouaient. L'école était renommée, les familles qui avaient les moyens mettaient leurs enfants à l'école et certains venaient en calèche. Les enfants allaient à l'école avec la chaufferette car il n'y avait pas de chauffage. Pas de télé, les gens s'amusaient autrement. Quand un veuf et une veuve se remariaient, les gens du village rassemblaient des vieilles casseroles et des lessiveuses pour provoquer un charivari jusqu'à ce que les futurs mariés paient un coup à boire.
Les veillées autour de châtaignes, de jeux tels colin maillard. Il y avait parfois un lapin à la broche. Chacun tuait un cochon dans le village. On n'en tuait pas deux, il devait tenir toute l'année.
Il y avait un cimetière à la place de l'actuel foirail, de l'actuelle place des marronniers.
Un petit train desservait Albi et Alban deux fois par jour. Les gens qui le prenaient étaient sujet à discussions dans le village car on voyageait très peu à cette époque. Il disparut dans les années 50-60 au profit des autobus. Les deux tunnels entre Albi et Ambialet furent réalisés par des prisonniers allemands en 1914. Initialement, le petit train devait rejoindre Saint-Affrique.