Yvan Durand a eu une enfance marquée par l'engagement communiste de sa mère, par sa formation intellectuelle.
Il s'est engagée dans la guerre d'Algérie où il était officier parachutiste de réserve.
Quand la France a donné l'ordre à l'armée française de se retirer en abandonnant les Harkis, Yvan a fait partie des officiers qui ont refusé de quitter l' Algérie et ont construit des camps de forestage pour protéger les algériens du FLN jusqu'à ce qu'il puisse les rapatrier en France. Ils ont aidé à construire pour eux des écoles, hôpitaux...
Yvan a monté à l'échelle nationale un comité de réflexion avec juifs et musulmans (Association pour une réflexion artistique interculturelle).
Le fondement de sa croyance était que le seul lien possible entre les communautés, c'est la culture, et que le moyen de générer la culture, c'est l'action artistique. Ce qui explique son moteur d'action par la suite dans le Tarn. Le groupe de jeune qu'il a crée dans le Tarn était pensé pour être vecteur d'intégration culturelle, dans le but que les jeunes soient des acteurs de l'action culturelle et collaborent avec ce monde musulman .
Yvon Hamon était un activiste. Il a été un ferment pour ces jeunes, leur a donné une passion, un engagement, une méthode.