Daniel Loddo évoque le fait que les associations se sentaient plus reconnues et soutenues par le Ministère de la Culture que par le Département. Les informatrices affirment en effet que beaucoup de choses émanaient du ministère de Jack Lang à cette époque. L'Etat gérait beaucoup. Les collectivités territoriales ont mis du temps à se structurer et à développer une politique culturelle propre à leur territoire. C'était le tout début de la décentralisation. Les élus et les conseillers départementaux aussi se tournaient plus facilement vers l'Etat et ses chargés de mission qui avaient des compétences en matière culturelle.
Le Département répondait à des demandes de subventions d'associations, mais n'avait pas de vision globale des choses. Les associations étaient autonomes et proposaient des choses de qualité.
La création du CIMAC par le Département était une erreur du point de vue des associations.
L' Ecole de musique a été crée par facilité et par un certain mépris du socioculturel, de la culture des amateurs. La volonté du Département était de proposer une culture différente et de faire des choses sans se poser nécessairement la question du projet, du public.