Jean énumère l'épicerie que charriait Albert Vergnes dans ses tournées, sucre, épices, riz, poivre sel, machine pour faire le thé, café. Jean raconte que plus tard son père avait acheté une importante machine à torréfier le café par 25 kilos. Le café est venu progressivement avec l'évolution des consommations. Quand au vin Albert Vergnes en vendait dans l'épicerie de Valence. Il possédait une licence avec deux autres négociants, Barreau, Craissac. Il n'y avait pas de "négociant" vin dont le vin était la seule marchandise. La vente était assez importante mais accessoire. Dans les années 1945, Jean allait chercher du vin aux alentours de Gaillac, environ 2000 à 3500 litres avec le camion tous les 15 jours. Les clients venaient avec des barricots. Jean rappelle qu'en ce temps là l'épicerie nourrissait l'épicier. Ce n'était plus le cas quand il quitta le métier (retraite).