Il y avait des loups autrefois et les bergers avaient des bâtons ferrés spéciaux pour les épouvanter en tapant sur une pierre pour faire des étincelles.
Il y avait un loup autrefois à l'Ubac qui faisait des dégats, alors on avait fait un piège "una lobatièra" à un lieu nommé "Pisharèlhas". C'était un trou profond camouflé de branchages et d'herbes, et au fond un morceau de gibier. Un matin les hommes dont le grand père de l'informateur, armés de "foissinas" prirent le loup et le ligotèrent et le promenèrent. Les gens du village exprimaient leur gratitude en donnant quelques œufs ou des choses aux hommes qui l'avaient pris.
Le grand père de l'informateur racontait des histoires de loup. Un jeune homme de Banelou n'avait vu un qui le suivait. On disait que si on restait debout on ne se faisait pas attaquer, mais si on tombait alors le loup attaquait. Ce loup aurait suivi cet homme de Banélou à Bernicau.
Les pièges étaient donc à Picharel et à un endroit nommé las Lobatèras près de Rouère.
Il y avait des ors à Aston mais pas à Saurat. Un chasseur d'ours s'appelait Tambel, il appatait les ours et les attendait dans une cabane camouflée. Il avait tué un ours et en avait promené le corps dans tous les villages du tour de Tarascon avec une vieille auto, et les gens lui faisait des dons. L'informateur l'a vu à l'âge de 15ans.
Il y avait aussi des montreur d'ours. L'informateur s'en rappelle bien. Ils étaient "aussi sauvages que l'ours". Il les a eu vus sur la place de Saurat. Ils étaient de Seix. Et il y avait aussi des gitans. Anecdote sur l'ours à qui on avait donné un demi litre de lait qu'il avait bu d'une traite.