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Son inédit

Un enterrement à Montirat

Bosc, Emmeline ; Loddo, Daniel |

G 1004

CROYANCE ET COUTUME DE LA MORT ; ENTERREMENT ; DEUIL ; MESSE ; REPAS ; HARICOT ; PRIERE ; LATIN (LANGUE) ; VOISIN ; FOSSOYEUR ; FLEUR ; EGLISE ; SUICIDE ; DIVORCE ; TOUSSAINT

La discussion tourne autour des pratiques liées aux enterrements. Autrefois, les traditions devaient être respectées, notamment celle du deuil. Quand il y avait un décès dans une maison, on fermait les volets. L'informatrice évoque les messes que l'on faisait dire comme la neuvaine et la messe d'anniversaire. Lors d'un enterrement ou d'une messe d'anniversaire on faisait un repas auquel la famille proche était conviée. On faisait une poule farcie à la soupe, des haricots et un poulet rôti. On ne faisait ni de dessert, ni de café. À la fin de celui-ci, on disait une prière en latin. Cela ne se fait plus depuis les années 1955, environ. À l'époque, les voisins s'occupaient en grande partie de l'organisation de l'enterrement. Il n'y avait pas de caveau, un fossoyeur était payé par la famille pour creuser une tombe. Pour l'enterrement on faisait une couronne, on mettait des bouquets de chrysanthèmes posés à même la tombe à Toussaint. On disait que quelqu'un de divorcé ou de suicidé n'avait pas le droit d'entrer dans une église.

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