Il y avait quatre hôtel à Soual, à l'époque. L'informateur donne les noms des établissements et des gérants. La plupart des clients étaient des gens de passage qui venaient pour les foires. Les jours de foire, le premier et troisième jeudi de chaque mois, dés le matin il fallait faire griller des côtelettes et de la saucisse. L'informateur parle aussi de la gare et de la manière dont on embarquait dans les différents trains. Les foires de Soual étaient réputées pour les veaux. Il y avait aussi des vaches, des boeufs, de la volaille et quelques petits cochons. Il parle d'une femme, "La Verva", qui au mois de septembre, achetait des oies maigres (destinées au gavage) à Saint-Sulpice. Elle revenait à pied jusqu'à Soual et les vendait sur le trajet. Elle logeait dans des fermes rencontrées sur le chemin, en échange elle leur donnait un couple d'oie. L'informateur parle des conditions et des difficultés liées à la conduite du troupeau d'oies.