Les fêtes votives se faisaient sur les routes, à l'époque. Elles n'étaient pas goudronnées. Il y en avait deux à Réalville, pour la Sainte-Catherine et la Saint-Jean, dans le village. Celle de Cayrac se passait derrière l'église. La fête de Saint-Martin était le 11 novembre. Il y avait une abbaye à Saint-Marcel qui dépend de Réalville, achetée par des nobles par la suite. Il y avait tellement de fêtes votives qu'on en faisait dans les quartiers. Les deux fêtes de Réalville organisées par les conscrits, une en hivers, l'autre l'été. Des bouquets et des aubades contre de l'argent. La musique valait 20 ou 30 francs à l'époque, quand il restait des sous, les conscrits organisaient un repas. Financement par la commune aussi. Déroulement des fêtes de la Saint-Jean et de Sainte-Catherine. Pour cette dernière, il est arrivé qu'on dansa sous la neige. Elles se passaient sur la place et duraient deux jours. Le lendemain de la Saint-Jean s'appelait lo rei de vòta, les jeux pour les enfants. Il y avait des forains. Quelqu'un de Réalville avait un étalage pour vendre des choses aux enfants. La place était décorée et les musiciens se tenaient sur une charrette.