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Son inédit

Consommation poisson, Carême et repas d'enterrement

Rathié, Hélène ; Viaule, Sèrgi ; Loddo, Daniel |

G 897 A

ALIMENTATION ; POISSON (ALIMENT) ; CAREME ; ENTERREMENT ; SAFRAN ; CAUSSADE

De temps en temps des pêcheurs de St Antonin venaient vendre des poissons. Des poissons de rivière. Il y avait aussi des merlus à l'épicerie. (ce n'était pas cher)
On en mangeait presque tous les vendredis avec des pommes de terre bouillies écrasées, une persillade et un peu de gras. Le vendredi on ne pouvait pas manger de viande mais on pouvait manger du poisson et du gras. Il n'y a que la semaine sainte où on faisait la soupe à l'huile. Le mercredi du Carême on ne mangeait pas de viande non plus. (ici les gens ne jeûnaient pas ils travaillaient trop). Le vendredi saint on ne mangeait pas ni oeuf, ni poisson non plus.
Dans notre contrée, les gens ne connaissait que l'ail, le persil et l'oignon. (et du laurier dans le civet)
On trouvait aussi à l'épicerie de Caussade dans des barriques en bois des sardines et des anchois salés. C'était bon marché, un plat de tous les jours.
Pour les repas d'enterrement on ne mangeait pas de viande, on mangeait des haricots (avec des oignons et du persil, du gras), du riz (assaisonné au safran), on laissait gonfler le riz dans l'eau bouillante très longtemps en y mettant du gras et du fromage. On buvait du vin.

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