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Son inédit

Habitudes alimentaires

Rathié, Hélène ; Viaule, Sèrgi ; Loddo, Daniel |

G 897 A

ALIMENTATION ; CAFE (BOISSON) ; SOUPE ; ELEVAGE

L'arrière grand père de l'informatrice a commencé à faire la culture des blettes, avant il n'y en avait pas.
La grand mère de l'informatrice buvait du café 2 fois par an (la fête votive et Noël). Après la guerre de 1914 on a commencé à en boire tous les jours.
On mangeait la soupe le matin ("dinnar"), ceux qui avaient les moyens avec un peu de viande de porc.
A midi, on mangeait ("espantina") des pommes de terre en sauce, à la poële, des oignons frits, des haricots, des fèves, avec un peu de gras de cochon. ( pas tous les jours)
Le soir, ("lo sopar") on ne mangeait que de la soupe. (à la tombée de la nuit)
L'été quand il y avait beaucoup de travail, on faisait un gouter ("lo quatre oras"), avec de la salade, de l'huile de noix et un morceau de saucisse.
Par an, il y avait un cochon par famille et une oie par personne.
On mangeait des poulets seulement pour les jours de fête. On les vendait surtout.
Dans les endroits où il y avait du voisinage les poules occasionnaient des disputes, elles se mélangeaient, pondaient chez l'un ou l'autre, grattaient la terre.
Quand on faisait la lessive il était de coutume de faire un lapin en civet mais sinon il n'y en avait pas.
Il n'y avait pas trop d'élevage car il y avait peu de nourriture à leur donner, pas de remède à leur donner, ce n'était pas rentable.
La poule farcie se faisait pour le Carême, pour Pâques, pour Toussaint, pour la fête votive, les moissons, les vendanges.
De temps en temps quand on recevait de la famille, on achetait au boucher un morceau de boeuf ( "boulit")

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