On racontait qu'il ne fallait pas sortir le soir de Toussaint car les morts se promenaient.
La discussion tourne autour des morts dans les familles : souvent on respectait les dernières volontés de la personne. Parfois, des gens demandaient à emporter des choses dans la tombe et si elles étaient oubliées, il se disait que le mort reviendrait les chercher.
L'informatrice évoque les enterrements : les voisins portent les cercueils sur un chariot tiré par des animaux. On ne prenait pas le bétail de la personne décédée. Elle raconte qu'elle avait entendu dire par quelqu'un de Mirabel, qu'une fois, la jument du voisin était malade et on avait du prendre celle de la famille du mort. La jument suait, elle ne voulait pas avancer. Elle pâtissait énormément de devoir amener le corbillard jusqu'à l'église comme si elle avait sentit qu'elle portait son maître. Ils ont eu peur qu'elle ne survive pas.