Lorsqu'elle était à Mirandol comme apprentie couturière, elle rencontra celle qui allait devenir plus tard sa belle sœur. Elle se maria en 1939. Son mari, Séraphin Magna, était accordéoniste originaire d'Almayrac. Jeune, il s'était cassé une hanche et avait été contraint de rester alité pendant six mois. Il pu pendant cette période travailler l'accordéon avec un ami à lui. Il commença à travailler à 15 ans à la verrerie de sainte Clothilde à Carmaux et s'acheta son premier accordéon. Il y travailla peu de temps et devint ensuite menuisier puis facteur à la fin de sa vie. Une fois marié, il jouait moins fréquemment. Il ressorti son accordéon à l'occasion des veillées qui recommencèrent à s'organiser clandestinement pendant la guerre. Avant le mariage, il jouait de temps en temps pour les noces notamment, mais jamais de manière professionnelle. Son accordéon était diatonique et il jouait des valses, des polkas, des scottishs, des javas (mazurkas).