Il raconte que dans sa famille son grand père était chevrier à Paris, mais qu'il n'y a eu qu'un seul berger. Et quand son grand père est revenu dans la Vallée il avait de bonnes affaires et donc ils gagnaient pas mal d'argent, vendant le lait directement au verre dans la capitale (avec les chèvres dans les rues) puis ils faisaient aussi des fromages frais...
Mais ils ont eu des soucis, car les chèvres se voyaient en reflet dans les vitrines et par reflexe tapaient dedans, les autorités et les gens portaient donc souvent plainte.
Un jour alors qu'il a fait son service militaire sur Paris, il a entendu un homme jouer de la flûte à 3 trous et un air bien de chez lui, il est allé le voir et lui a demandé si il la connaissait entière, et en fait en faisant connaissance, ils se sont rendus compte que son père et ce chevrier étaient de très bon amis, et même des voisins. Puis un jour cet homme a été arreté.
Le métier de chevrier à Paris a disparu dans les années 1950, le trafic de voitures devenant trop important dans la capitale.
Pour nourrir les chèvres sur Paris leurs bergers les dressaient: un coup de sifflet et hop elles sautaient toutes dans un jardn pour manger et un second pour qu'elles arretent et reviennent ! Mais elle se nourrissaient aussi beaucoup de poubelles. Son grand père est mort d'une crise de l'appendicite.